La volonté exprimée par Donald Trump de prendre possession de la bande de Gaza et de la transformer en « Côte d’Azur » du Moyen-Orient non sans avoir expulsé les Palestiniens sans droit de retour, a semé la consternation dans le monde arabe. L’Égypte, la Jordanie et l’Arabie saoudite, désignés comme devant accueillir les 2 millions de « re-réfugiés » (puisque déjà déplacés en 1948 et en 1967), se devaient de réagir.
Riyad a sans doute une marge de manœuvre un peu plus large. Pour Trump, il convient d’aboutir à la normalisation des relations entre les Saoudiens et les Israéliens pour parachever son remodelage du Moyen-Orient, afin de mieux affronter la Chine.