Médicaments, arrêts maladie... Après avoir raboté les dépenses de l’État, Bercy veut s’attaquer aux dépenses sociales

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L’idée du gouvernement de réduire le coût pour la Sécurité sociale des trajets des patients médicalisés suscite l’ire des taxis. Nicolas Guyonnet / Hans Lucas via Reuters Connect

DÉCRYPTAGE - Les idées ne manquent pas. Dans la santé, plusieurs dossiers sont sur la table.

La France vit au-dessus de ses moyens. Le gouvernement, mieux vaut tard que jamais, semble en prendre conscience. Avec une dette qui dépasse les 3000 milliards d’euros, le pays vit avec l’épée de Damoclès d’une dégradation de sa note, d’autant qu’il ne parvient pas à tenir sa trajectoire de réduction du déficit, pourtant déjà peu ambitieuse par rapport à celle de ses voisins.

Pour renflouer les caisses, le gouvernement a longtemps parié sur la croissance et la baisse du chômage ; mais force est de constater que cette stratégie s’essouffle alors que la croissance patine (0,9 % attendu en 2024, au lieu de 1,4 % prévu) et que le chômage remonte (7,5 % fin 2023 contre 7,1 % un an plus tôt). Face à ce constat, l’heure est aujourd’hui à la recherche d’économies tous azimuts. D’autant que le gouvernement s’est engagé à ne pas augmenter les impôts, et même à les baisser de 2 milliards d’euros pour les classes moyennes, dès 2025. L’équation promet d’être complexe à résoudre.

Bruno Le Maire est monté…

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