Il s’appelait Doll, de Jonathan Ames: le détective privé d’amour

Jonathan Ames est un homme multiple. Romancier, auteur de chroniques journalistiques, il a donné des one-man-shows humoristiques à New York, et créé deux séries télévisées. Il est aussi l’auteur d’un roman graphique, ainsi qu’on appelle de nos jours les BD «sérieuses» (comme Tintin ). Et il a été modèle pour des photographes de mode.

En ce qui concerne ses romans, on le prenait jusqu’alors pour un humoriste - le Wodehouse (Réveillez-vous, Monsieur!, hommage déclaré à l’auteur des Jeeves) américian. Un humoriste qui avait aussi quelque chose de Woody Allen, comme le montrait son meilleur roman, L’Homme de compagnie (1999).

Peu d’humour, mais beaucoup de suspense

Mais si Jonathan Ames est multiple, on l’a dit, il est aussi fantasque, et il est difficile de le cataloguer. Il s’appelait Doll, comme déjà Tu n’as jamais été vraiment là, est du Ames à la façon de Chandler, du roman très noir. Peu d’humour là-dedans, ou alors un humour sadique à la Polanski de Chinatown, dans lequel Jack Nicholson se faisait trancher le nez.

Peu d’humour…

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