Flottille de la Liberté : le Handala et son équipage interceptés par l’armée israélienne au large de Gaza

Un nouvel arraisonnage illégal en mer par Israël. Dans la nuit de samedi à dimanche, le Handala, un navire humanitaire tentant de briser le blocus d’Israël sur Gaza et chargé d’aide humanitaire a été capturé. L’équipage (dont deux élues de La France Insoumise, Gabrielle Cathala et Emma Foureau) a été appréhendé par les autorités israéliennes.

Les images diffusées en ligne depuis le navire montrent l’équipage assis sur le pont du Handala les mains en l’air, et sifflant « Bella Ciao », alors que les soldats prennent le contrôle du navire. Les communications ont été coupées quelques minutes plus tard.

Lever le blocus maritime de Gaza

Dans un message sur les réseaux sociaux, la Flottille pour la liberté a indiqué que le « Handala a été intercepté et abordé illégalement par les forces israéliennes alors qu’il se trouvait dans les eaux internationales ». Un outil de suivi en ligne montre que le navire se trouvait à environ 50 kilomètres de la côte égyptienne et à 100 kilomètres à l’ouest de Gaza lorsqu’il a été intercepté.

L’ONG israélienne Adalah a déclaré à l’AFP avoir envoyé des avocats au port d’Ashdod, dans le sud d’Israël, et exigé de pouvoir parler aux passagers du bateau.

C’est la deuxième fois en six semaines qu’un navire de la Flottille de la Liberté tente de briser le blocus maritime de Gaza. Emmené par Greta Thunberg et l’eurodéputée insoumise Rima Hassan, le Madleen, un navire chargé d’aide humanitaire avait déjà été intercepté par Israël, au mépris du droit international.

Cette arraisonnage intervient au moment ou Israël, accusé de génocide et tancé par ses partenaires occidentaux pour la situation humanitaire critique dans l’enclave annonce laisser passer une poignée de camion afin de permettre aux Gazaouis de se nourrir, tandis que la famine fait rage et les morts se comptent chaque jour par dizaine.