Projet de loi immigration: «À la fin, c'est encore le contribuable qui paye»

Benoît Perrin est directeur général de l'association Contribuables Associés.


«Beaucoup de bruit pour rien». L'excellente comédie de William Shakespeare résume à merveille le tumulte politique qui agite notre pays depuis 48 heures. Ce feuilleton médiatico-politique aura monopolisé le débat public dans des proportions dramatiques. Les belles âmes s'émeuvent de l' «extrême-droitisation» du pays ; les départements de gauche s'apprêtent à entrer en résistance en refusant d'appliquer la loi ; Anne Hidalgo prévoit de faire de Paris une «terre de résistance démocratique et humaniste» ; certains médias dénoncent la victoire de la «préférence nationale» (pourtant plébiscitée par 71% des Français, à en croire un sondage paru aujourd'hui)…

En cause, l'instauration d'une condition d'ancienneté ou de travail sur le territoire national pour les étrangers non européens avant qu'ils puissent accéder à certaines prestations sociales non contributives. Rappelons que ces aides sont actuellement versées sans…

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