«J’aimais raconter des histoires. Tu m’as appris les images, et cela a changé ma vie. Nous avons traversé les montagnes russes ensemble et ton immense enthousiasme a aidé mes vertiges.» Ce mardi 10 septembre 2024, sur la petite estrade du restaurant Maxim’s, à Paris, Martine Assouline, longue tige brune et élégante, se pare de la fameuse audace des timides, à l’abri des verres teintés de ses grandes lunettes, pour faire une déclaration d’amour à celui qu’elle désigne ainsi: «Mon génial binôme, partner et mari.»
Si cette belle femme pudique et profonde sort ainsi de son registre habituel, c’est que l’occasion est exceptionnelle. Ce soir, elle et son mari, Prosper, dont le tempérament semble être aussi enthousiaste et plein d’allant que la fameuse chanson de Maurice Chevalier Prosper«Yop la boum», c’est qu’ils célèbrent le 30e anniversaire de leur troisième «enfant»: les Éditions Assouline. Une entreprise à part. Qui édite des livres à l’ADN très reconnaissable. À la patte très particulière…