DIRECT. Guerre dans la bande de Gaza : Emmanuel Macron veut "durcir la position" contre Israël s'il n'y a pas d'ouverture humanitaire
Emmanuel Macron hausse le ton face à Israël. Lors d'une conférence de presse à Singapour, le chef de l'Etat français a affirmé, vendredi 30 mai, qu'il faut "durcir la position collective" contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou "s'il n'y a pas une réponse à la hauteur de la situation humanitaire qui est apportée dans les prochaines heures et les prochains jours" dans la bande de Gaza. "Il est très clair aujourd'hui que nous ne pouvons pas laisser la situation durer [dans l'enclave palestinienne]. Le blocus humanitaire [mis en place par Israël] crée une situation insoutenable sur le terrain." Suivez notre direct.
La reconnaissance d'un Etat palestinien de nouveau sur la table. Depuis Singapour, Emmanuel Macron a également déclaré vendredi que la reconnaissance d'un Etat palestinien n'était "pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique". Il s'agit, selon lui, du "seul aboutissement souhaitable pour la sécurité de tous." Le président français a ajouté que la création d'un Etat palestinien doit être "consécutive à la libération des otages, la démilitarisation du Hamas, à la non participation du Hamas dans [cet Etat], à la réforme de l'Autorité palestinienne".
Deux morts dans des frappes israéliennes au Liban. Deux hommes ont été tués jeudi dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, a rapporté le ministère libanais de la Santé. Israël, qui continue de mener des frappes régulières dans cette région, malgré un cessez-le-feu qui a mis fin le 27 novembre à sa guerre avec le Hezbollah, affirme justement avoir visé un membre de ce mouvement islamiste.
Le Hamas pas satisfait par une nouvelle proposition américaine de trêve. La proposition américaine de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, approuvée par Israël, "ne répond à aucune des demandes de notre peuple", a déclaré jeudi Bassem Naïm, un des dirigeants en exil du Hamas. "La réponse de l'occupation [Israël] signifie, en essence, la perpétuation de l'occupation, la poursuite des meurtres et de la famine, et ne répond à aucune des demandes de notre peuple, notamment l'arrêt de la guerre et de la famine", a-t-il estimé.