Cacahuètes, coton, thé, pistaches… Ces nouvelles cultures françaises nées du réchauffement climatique

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À Soustons dans les Landes la ferme Darrigade accueille près de 25 hectares de cacahuètes. Louvier Isabelle / PHOTOPQR/SUD OUEST/MAXPPP

DÉCRYPTAGE - De nombreux agriculteurs français expérimentent des productions jusqu’ici réservées aux pays chauds. Des projets qui exigent du temps, et surtout des débouchés.

Le dernier rapport du Groupe international d’experts pour le climat (Giec) est formel : le secteur agricole sera aux premières loges des victimes du réchauffement, avec des températures qui pourraient augmenter de 4 °C en France d’ici à la fin du siècle et une baisse des débits de 10 % à 40 % dans les cours d’eau. « Le changement climatique va bouleverser le paysage agricole dans les dix ou vingt prochaines années, et l’une des stratégies consiste à diversifier les assolements avec de nouvelles cultures », souligne Iñaki Garcia de Cortazar, chercheur à l’Inrae (Institut national de la recherche agronomique).

Les résultats de son unité Climagri montrent que des espèces comme la vigne ou le tournesol remontent vers la Bretagne et les Hauts-de-France. Dans les régions du sud, ces cultures sont remplacées à leur tour par des espèces venues d’Afrique, d’Asie, ou d’Amérique, auxquelles une nouvelle génération d’agriculteurs s’essaie

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