À Biarritz, «nous résistons partout et par tous les moyens à l’océan», affirme le maire

LE FIGARO. - Quel est l’impact de l’érosion sur votre ville?

Maider Arosteguy - La majeure partie de notre patrimoine historique est à proximité immédiate de l’océan, ce qui fait l’attractivité de notre ville, mais aussi sa fragilité. Mes prédécesseurs ont fait le choix de la raison, celui de ne pas laisser l’érosion se propager. Contrairement à la commune voisine de Bidart, qui laisse la côte reculer à plusieurs endroits. Nous résistons partout et par tous les moyens à l’océan.

Pourriez-vous détailler votre stratégie?

Le recul du trait de côte est malheureusement une priorité qui s’impose à nous. Nous luttons activement et y consacrons des sommes colossales. Durant mon mandat, qui court de 2020 à 2026, nous aurons dépensé près de 7 millions d’euros dans ce combat contre l’érosion. Un budget à comparer à une enveloppe annuelle consacrée aux investissements de 15 à 17 millions d’euros pour notre commune. Cette somme comprend d’abord les protections temporaires contre le risque de submersion…

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