«Je suis Charlie»: l’histoire folle d’un slogan devenu symbole viral

RÉCIT - En dix ans, le journal satirique et le chef des Insoumis se sont livrés à une violente guerre idéologique sur fond de rapport à la laïcité.

RÉCIT - Le 11 janvier 2015, 2 millions de Parisiens défilaient sous le patronage de la statue de la République pour rendre hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher. Une parenthèse pour ce lieu devenu, au fil des années, l’épicentre d’une gauche contestataire qui ne parle plus qu’aux convaincus.

BIBLIOTHÈQUE DES ESSAIS - Le journaliste Guy Konopnicki, qui était un ami intime du dessinateur de Charlie Hebdo Tignous, signe un livre très personnel et sans concession sur la gauche «des bons sentiments, de la compassion et du respect».

ENQUÊTE - Si un sondage mené par l’Ifop montre que l’attachement de la population à la liberté d’expression grandit, une partie de la jeunesse s’éloigne de la vision portée par le journal satirique.

DÉCRYPTAGE - Prévu pour ouvrir en 2027 à Paris, ce musée auquel avait réfléchi le dessinateur Georges Wolinski, tué dans l’attaque de Charlie Hebdo, n’est pas entièrement lié au journal satirique. Mais il ne peut pas faire l’impasse.

DÉCRYPTAGE - Malgré un déclin des ventes depuis 2015 et le terrible attentat qui a coûté la vie à huit de ses journalistes, l’hebdomadaire satirique est resté debout.

Dix ans après l’attaque contre Charlie Hebdo, des islamistes appellent ouvertement au djihad, au viol, au meurtre et à l’antisémitisme en France.

ENTRETIEN - Une décennie après l’attentat qui a provoqué la mort de douze personnes, de nombreux responsables politiques ne semblent pas avoir pris au sérieux l’ampleur et la nature de la menace islamiste, s’inquiète l’ancien directeur sûreté de Charlie Hebdo, qui publie Les Irresponsables aux éditions Plon.

Dans ce film malin et foutraque, Antonio Fischetti, le journaliste scientifique du journal satirique, rend un hommage personnel à ses camarades morts en janvier 2015.

INFO LE FIGARO - Rachida Dati a obtenu le feu vert pour la création de ce lieu, annoncé au lendemain des attentats de janvier 2015. Il sera situé dans le VI^e arrondissement et racontera la longue histoire d’un genre très français.