Corruption : Pedro Sánchez dans la tourmente défend une « organisation propre »
Ni démission, ni élections anticipées, ni vote de confiance, et encore moins un changement de gouvernement. Voilà le cap que compte bien tenir le Premier ministre, Pedro Sánchez tout en encaissant l’énorme coup causé par le scandale de corruption supposée qui a éclaté le 12 juin dernier. Ce jeudi, un rapport de l’Unité centrale opérationnelle de la Garde Civile (UCO) révélait des forts soupçons quant à l’implication de Santos Cerdán, numéro trois du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et collaborateur direct de Sánchez, dans un vaste réseau de corruption concernant l’attribution de marchés publics. Une affaire dans laquelle un ancien ministre et ex-bras droit de Pedro Sánchez, José Luis Ábalos, était déjà mis en cause aux côtés de son principal conseiller, Koldo García.
Autant dire que le « rapport Cerdán », un document de 490 pages, est une aubaine pour la droite et l’extrême droite, le Parti populaire...