«Si elle met sur le même plan le Hamas et l’État d’Israël, à quoi sert encore la Cour pénale internationale ?»

Dans sa « requête aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’État de Palestine » à la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) dont il est le procureur, Karim Khan renvoie dos à dos trois dignitaires du Hamas (Yahya Sinwar, le chef de la bande de Gaza, en fuite ; Mohammed Dief, chef des brigades al-Qassam, maître d’œuvre du pogrom du 7 octobre ; et Ismaïl Haniyeh, chef de la branche politique du Hamas qui se pavane au Qatar), ainsi que le premier ministre israélien et son ministre de la Défense. Il indique avoir « de bonnes raisons de penser » que tous ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Il impute spécialement aux responsables israéliens le « fait d’affamer délibérément des civils » ou encore « l’extermination, le meurtre et la persécution » !

Karim Khan estime avoir des preuves suffisantes pour porter contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant ces accusations gravissimes. On saura en quoi consistent ces «…

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