La disparité des réactions qui ont accompagné les demandes de mandats d’arrêt du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan contre Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense Yoav Gallant, parallèlement aux dirigeants du Hamas, prouvent à quel point il est difficile de préserver la justice internationale de la politique.
D’un côté, ceux qui saluent une avancée de la justice internationale. De nombreux pays du Sud. Certains pays de l’UE, même si le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s’est contenté de «prendre note». La France, qui par son ministère des Affaires étrangères, sans se prononcer toutefois sur les inculpations, «soutient la CPI, son indépendance et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations». Paris avait auparavant dénoncé le «caractère inacceptable des pertes civiles» à Gaza.
Ceux qui soutiennent la démarche du procureur rappellent qu’une vie humaine doit avoir la même valeur, quel que soit le camp, et qu’il est temps de ramener le…