Guerre Iran-Israël : les Etats-Unis ont lancé cette nuit une attaque contre trois sites nucléaires iraniens, annonce Donald Trump

Видео по теме

Les Etats-Unis ont mené une attaque "très réussie" sur trois sites nucléaires iraniens, larguant une "charge complète de bombes" sur celui de Fordo, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche 22 juin, le président américain Donald Trump, rejoignant l'offensive israélienne au neuvième jour de la guerre entre Israël et l'Iran. "Nous avons mené à bien une attaque très réussie sur les trois sites nucléaires en Iran, notamment Fordo, Natanz et Ispahan", a déclaré le président américain dans un communiqué.

"Une pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordo", a-t-il poursuivi, ajoutant que tous les avions ayant participé à l'attaque étaient "désormais hors de l'espace aérien iranien". "Félicitations à nos grands guerriers américains. Aucune autre armée au monde n'aurait pu faire cela. l'heure de la paix a sonné !", a-t-il encore dit, affirmant que l'Iran devait "maintenant accepter de mettre fin à cette guerre".

Donald Trump met en garde l'Iran

"Les installations essentielles d'enrichissement nucléaire de l'Iran ont été intégralement et totalement détruites. L'Iran, le caïd du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix", a ensuite affirmé le président américain lors d'une déclaration solennelle à la Maison Blanche. "S'ils ne le font pas, les prochaines attaques seront bien plus importantes, et bien plus faciles", a-t-il ajouté sur un ton extrêmement ferme, menaçant de nouvelles frappes l'Iran, qui a le choix entre "la paix ou la tragédie".

Les experts s'accordent sur le fait que seuls les Etats-Unis ont la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, comme l'usine d'enrichissement d'uranium de Fordo, située au sud de Téhéran et au coeur du programme nucléaire iranien. Des avions bombardiers B-2 ont décollé d'une base aux Etats-Unis en direction de l'ouest, au-dessus du Pacifique, ont rapporté samedi le New York Times et des sites de suivi de vols, sans que l'on sache s'ils ont participé à l'attaque.

.