Derrière l’explosion des arnaques bancaires, ces réseaux criminels qui piègent les Français

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Les cibles sont soumises au ressort de l’urgence, comme par exemple une majoration d’amende à payer sans délais.Après avoir cliqué, les «proies» sont redirigées sur des copies de sites officiels, imités à s’y méprendre. PHOTOMONTAGE LE Figaro / Aurélien Breau/PhotoPQR/Le Courrier de l'Ouest/Maxppp/Daniel Laflor/Peopleimages

ENQUÊTE - Faux conseillers d’agence, «petites mains» en Afrique ou en Israël et comptes offshore… Ils escroquent les particuliers pour plus de 1 milliard par an. Leurs victimes, prises d’un sentiment de honte, hésitent souvent à déposer plainte.

Alors que la France est éclaboussée par un narcobanditisme qui sème ses points de deal et ses cadavres à travers le pays, une tout autre voyoucratie, celle des escrocs bancaires, prospère à bas bruit. Loin de l’image d’Épinal du bonimenteur à la petite semaine, cette galaxie est désormais peuplée par des groupes criminels très organisés qui sévissent à une échelle quasi industrielle. Opportunistes, ces rois de l’esbroufe font notamment leur miel d’arnaques plutôt sophistiquées. D’abord en piratant les comptes des particuliers avec une facilité parfois déconcertante, jusqu’à ce que soit mis en place, dès 2019, le nouveau mécanisme dit de l’«authentification forte».

Censé en théorie dissuader les fraudeurs, ce dispositif de sécurité renforcé est utilisé par les banques et toutes les sociétés prestataires de paiements pour vérifier, à chaque transaction, l’identité des clients via des questions secrètes, des validations sur applications mobiles ou encore la reconnaissance faciale. Mais la parade…

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