«C’est possible de le faire sans difficulté avec un peu d’équipement»: les ravages des arnaques aux faux conseillers bancaires

Réservé aux abonnés
Les arnaques débutent le plus souvent par l’envoi d’un mail, ou SMS anxiogène, usurpant le nom d’une entreprise ou d’un service public comme Chronopost, EDF ou l’Assurance-maladie. 468923760/tippapatt - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Ces escroqueries, en constante progression, ont coûté 203 millions d’euros aux Français au premier semestre 2023.

«Allô, ici votre conseiller bancaire!» La fraude au faux banquier, mais vrai escroc, fait de plus en plus de ravages en France, selon la Banque de France, qui alerte sur ces méfaits. Ces escroqueries, qui peuvent se chiffrer à plusieurs milliers d’euros, visent à soutirer les codes bancaires d’une victime par téléphone, en se faisant passer pour son conseiller et en prétextant une fraude. Il s’agit en réalité de lui vider son compte. Mais une banque ne demande jamais les identifiants de ses clients.

Ces arnaques, par manipulation, ont coûté près de 203 millions d’euros aux Français au premier semestre 2023, selon la Banque de France, un chiffre en augmentation constante ces dernières années (+ 27 % en 2022, à 340 millions d’euros). Elles représentaient en montant au premier semestre 2023 pas moins de 43 % des fraudes à la carte bancaire sur internet et la quasi-totalité des fraudes au virement, selon la Banque de France. «Ces fraudes peuvent faire des dégâts et mettre les victimes dans de…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 70% à découvrir.

Vente Flash

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous