Remise en liberté pour les deux rugbymen français accusés de viol qui devront rester en Argentine
Les deux rugbymen du XV de France inculpés de viol en Argentine ont été remis en liberté, lundi 12 août, un peu plus d'un mois après leur arrestation, mais devront demeurer en Argentine tandis que l'instruction se poursuit, a annoncé le parquet de Mendoza (ouest).
Le parquet a estimé qu'à ce stade, les "éléments suffisants n'ont pas été réunis" pour justifier le maintien en détention préventive de Hugo Auradou et Oscar Jegou, inculpés de viol aggravé. Ils avaient été écroués après leur arrestation le 8 juillet, puis placés en résidence surveillée le 17 à Mendoza.
Le porte-parole du parquet, lisant un communiqué aux journalistes au pôle judiciaire de Mendoza, a indiqué que demeuraient en vigueur "la rétention de leurs passeports, l'interdiction de sortie du pays, et d'entrer en contact avec la plaignante".
"Une décision attendue"
Hugo Auradou et Oscar Jegou, 21 ans tous les deux, demeurent inculpés de viol aggravé car en réunion, dans la nuit du 6 au 7 juillet sur une Argentine de 39 ans, dans une chambre d'hôtel de Mendoza, à 1 000 km de Buenos Aires, où le XV de France venait de disputer un test-match contre l'Argentine.
La victime présumée, qui avait rencontré les joueurs en boîte de nuit, dit avoir subi viols et violences dans leur chambre. Les inculpés reconnaissent une relation sexuelle, mais affirment qu'elle était consentie, et nient toute violence.
L'avocat français des joueurs Me Antoine Vey a salué auprès de l'AFP leur remise en liberté, "une décision attendue, qui constitue une étape capitale vers la reconnaissance judiciaire de l'innocence" des deux joueurs, qu'il a dit espérer voir se concrétiser "dans les prochaines semaines".
Avec AFP
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