JO Paris 2024: à moins d’un mois des épreuves, incertitudes sur la qualité de l’eau de la Seine

Réservé aux abonnés
La Seine doit accueillir l’épreuve de triathlon le 30 juillet prochain. BERTRAND GUAY / AFP

Le fleuve qui traverse la capitale charrie encore trop d’eau et de bactéries à moins d’un mois de l’ouverture des Jeux olympiques.

« On y verra plus clair mi-juillet. » Après des mois d’un optimisme sans faille, les récents propos du président du comité d’organisation des JO, Tony Estanguet sur la qualité de l’eau de la Seine, refroidissent un peu. À moins d’un mois du coup d’envoi de l’épreuve olympique de triathlon, le 30 juillet, au niveau du pont Alexandre III, le fleuve n’est pas encore propre à la baignade.

Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour dépolluer la Seine « à 75 % » et permettre ensuite à chacun d’y plonger à Paris dès l’an prochain, après un siècle d’interdiction. Pour cela, il faut réduire au maximum la présence des deux types de bactéries pris en compte pour déterminer si une eau est baignable ou non : Escherichia coli et les entérocoques intestinaux. Ces bactéries « sont représentatives d’autres types de contaminations microbiologiques », précise Thomas Thiebault, enseignant-chercheur de l’École pratique des hautes études - Université PSL. Elles peuvent générer une pathologie…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Vente Flash

1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous