JO Paris 2024: 1,4 milliard d’euros plus tard, la Seine reste impropre à la baignade

Si tout va bien, la Seine devrait accueillir cet été les épreuves olympiques de natation en eau libre, du triathlon et du paratriathlon. Le président de la République l’a promis solennellement au mois d’avril et la maire de Paris Anne Hidalgo, qui avait reporté son plongeon historique dans ses eaux en raison des élections législatives anticipées, devrait s’y baigner après le 14 juillet, le 15, le 16, le 17, ou la semaine suivante, en fonction de la météo». Tout un symbole. Reste que ce grand fleuve, interdit à la baignade dans la capitale depuis 1923, n’en fait qu’à sa tête et persiste à se montrer bien plus capricieux que prévu. En effet, à près d’un mois de l’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le 26 juillet prochain, la préfecture de la région Île-de-France et la Ville de Paris ont publié plusieurs relevés de la qualité de l’eau de la Seine et le moins que l’on puisse dire est que le résultat est encore loin d’être celui espéré