Seconde main et système D: comment les Français s’adaptent à un Noël sous inflation

Réservé aux abonnés
Vente de jouets à la boutique Emmaus d’Ivry-sur-Seine. 38% des Français pensent acheter des produits de seconde main pour les offrir à Noël. Marie-Pierre Dieterlé/Divergence

DÉCRYPTAGE - Seconde main, fait maison, dons… Alors que la hausse des prix est devenue un sujet de préoccupation majeur, un sur deux s’apprête à offrir des cadeaux moins coûteux qu’en 2022.

Moins de cadeaux sous le sapin, un budget réveillon en berne, et pas de grand voyage prévu. L’inflation va-t-elle, cette année encore, plomber la magie de Noël? Sans compter qu’autour du chapon décongelé l’actualité risque fort de peser sur les sujets de conversations: Israël, Ukraine, dissolution, attaques au couteau ou euthanasie? Selon une enquête Toluna Harris Interactive, en partenariat avec la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad), plus d’un tiers des Français abordent la période de Noël dans un état d’esprit moins positif qu’en 2022.

Mais comment instiller un peu d’enchantement dans le quotidien de ces citoyens dont plus de la moitié (53%, d’après un récent sondage Ifop pour Hostinger) déclarent trouver leur vie «monotone, voire ennuyeuse»? Si, pour le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, «nous sortons de la crise inflationniste», la perte de pouvoir d’achat est toujours ressentie dans les foyers. À l’approche de Noël, révèle la fintech Rosaly, 27% des Français…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous