Ses déclarations ne font preuve d’aucune ambiguïté. À mille lieues des équilibres auxquels s’accrochent bien des macronistes. Avocat depuis le printemps d’un projet de loi immigration «ferme», Bruno Le Maire continue de plaider pour qu’un accord parlementaire sans fard soit trouvé après l’adoption lundi par les députés d’une motion de rejet.
« Nous pouvons nous en sortir uniquement à deux conditions : si la majorité reconnaît qu'elle a subi une défaite et si les vainqueurs, les LR, font preuve d'un peu de mansuétude. Je suis peut-être optimiste, mais je pense qu'une voie est trouvable », explique au Figaro le ministre de l’Économie et des Finances avant qu’une Commission mixte paritaire (CMP) composée de 14 sénateurs et de députés cherchent lundi prochain à s’entendre sur une nouvelle mouture du projet de loi.
«Notre pays manque structurellement de fermeté et d’autorité»
En attendant, Bruno Le Maire a reçu mardi midi 16 députés de la majorité pour un déjeuner lors duquel il a livré sa lecture des évènements. «Il a été très ferme en disant…