Edmond Dantès, tout juste évadé de la prison du château d’If, affaibli, se tenant debout face à la maison où il a grandi, montant l’escalier en pierre de ce parc à la française, encadré de ses statues chargées de symboliques. De part et d’autre des alignements de buis, un bassin et, au loin, ce château du XVIIIe siècle. Le tout baigné de doux rayons de soleil. L’image ressemble à une toile d’impressioniste.
C’est justement l’effet voulu par Stéphane Taillasson, le chef décorateur du film d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, qui vient de franchir le seuil des 8,6 millions d’entrées. «J’aime beaucoup travailler avec les plantes et les bouquets. J’ai commencé à faire ça pour Eiffel (le film de Martin Bourboulon, sorti en 2021, NDLR). Cela donne l’impression d’un tableau vivant, avec des ombres et des couleurs, explique-t-il. Je pense que les végétaux font partie de la recherche d’un décor.» L’intention est réussie.
De ce Comte de Monte-Cristo, on a salué le rythme, la mise en…