Violée et licenciée : la double peine pour une salariée du festival d’Angoulême

Embauchée au poste de responsable de la communication du festival d’Angoulême en octobre 2023, Chloé1 ne comptait pas ses heures. C’est même avec la promesse d’une prime qu’elle en prépare la 51e édition. Cette nuit du vendredi 26 janvier au samedi 27 janvier 2024, le festival organise une soirée électro à l’Alligator 57, une halle de la SNCF située en face des quais de la gare. Le dernier souvenir de la jeune femme remonte à un verre, bu avec un prestataire free-lance chargé de faire des vidéos.

Après, plus rien. Quand elle émerge de son coma, Chloé est nue, dans une chambre qu’elle ne connaît pas. Dans le salon, elle trouve son collègue endormi. Elle le réveille, il affirme qu’ils ont couché ensemble. « Pour moi c’était impossible. Je n’ai aucun souvenir, même pas des bribes. Je n’ai jamais eu de black-out de ma vie », témoigne-t-elle.

Aux RH, on lui conseille la pilule du lendemain

Il reste 85 % de l’article à lire, la suite est réservée aux abonné.es.
Profitez d’un accès illimité aux contenus en ligne et
soutenez une rédaction jeune, libre et engagée !

Abonnez-vous à l’Humanité à partir de 11€/mois