Harvard accusée de couvrir sa présidente noire soupçonnée de plagiat

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Claudine Gay, première présidente noire d’Harvard. Michael Brochstein / Michael Brochstein/Sipa USA via

RÉCIT - Les conservateurs américains voient dans la protection dont elle bénéficie, de la part d'Harvard, le symbole de la dérive woke des universités américaines.

L'université Harvard et sa présidente sont au centre d'une nouvelle bataille de la grande guerre culturelle qui divise l'Amérique. Claudine Gay, première présidente noire de la prestigieuse institution et figure de proue de la politique de diversité de l'université, est accusée de plagiats répétés dans ses travaux. Les conservateurs américains voient dans la protection dont elle bénéficie de la part d'Harvard le symbole de la dérive woke des universités américaines, où l'obsession de la race remplace toute autre considération, y compris l'excellence académique. Ils dénoncent aussi l'hypocrisie d'institutions qui n'appliquent pas les mêmes règles à tous, punissant brutalement la moindre faute à l'encontre de leurs règles, tout en faisant preuve d'une étrange mansuétude vis-à-vis des plagiats de la présidente, ou bien de l'antisémitisme dès lors qu'il se présente comme de l'antisionisme.

Les libéraux considèrent que ces attaques sont alimentées par des préjugés racistes, et dirigées contre…

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