DÉCRYPTAGE - Devant la chute annoncée de François Bayrou le 8 septembre, faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale, les membres du gouvernement sont plongés dans l’incertitude. Aussi bien pour leur avenir que pour celui de leurs dossiers.
ENTRETIEN - Le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, longtemps n°2 du PS, appelle les partis de gouvernement à dialoguer pour débloquer la situation politique et parvenir à un accord budgétaire.
Le premier ministre a mis l’avenir de son gouvernement en jeu en se soumettant à un vote de confiance à l’Assemblée, le 8 septembre. Il bénéficie néanmoins du soutien du président des Républicains et ministre de l’Intérieur, fustigé par le Rassemblement national.
CHRONIQUE - Le mouvement du 10 septembre entend mobiliser sur un mot d’ordre : « Bloquons tout ». Il faut au contraire tout débloquer. Et vite.
DÉCRYPTAGE - La récupération politique et syndicale du rendez-vous du 10 septembre a créé des fractures chez les militants. Mais la contestation s’exprime toujours avec force sur les réseaux sociaux.
Tout à son souci de « conflictualiser », le fondateur de La France insoumise souhaite donner un nouveau contenu à la contestation du 10 septembre, qui aura lieu deux jours après un vote de confiance sollicité par François Bayrou à l’Assemblée nationale.
CONTRE-POINT - Le problème du chef de l’État est que son plan B n’est rien d’autre qu’une troisième version de son plan A.
RÉCIT - Le premier ministre demande aux partis d’opposition, à commencer par le PS, de choisir la « responsabilité » plutôt que le « chaos ». Mais, en coulisses, ses soutiens s’interrogent sur son plan et réfléchissent déjà à l’après.
Contrairement à ce que prétendent avec légèreté ses adversaires, François Bayrou ne dramatise aucunement la situation, mais décrit la stricte réalité.
TRIBUNE - Si le premier ministre était désavoué par l’Assemblée nationale et contraint de quitter son poste le 8 septembre, le pays n’aurait aucunement progressé dans la résolution de la crise qu’il traverse, estime l’analyste d’opinion à l’observatoire Hexagone.