Alors que les Cassandre annonçaient les scénarios les plus noirs, les Jeux olympiques qui s’achèvent ont offert à la France un moment suspendu de félicité. Aux antipodes du chaos qui menaçait, le pays a vécu un chapitre historique de ferveur et de concorde populaires, qui tranche avec le climat de sinistrose post-électorale plombant le début de l’été. Dans un Paris magnifié, l’esprit de communion a régné, prouvant en cela que nos compatriotes savent puiser le meilleur d’eux-mêmes quand les circonstances l’exigent. De la dépollution de la Seine en passant par l’accessibilité des transports, de la montée en régime d’une justice qui s’est modernisée au retour de flamme police-population, la fièvre olympique aura marqué de son empreinte des pans entiers de la société. Le plus souvent pour le meilleur, parfois de manière plus contrastée.
- En osmose avec le public, les forces de l’ordre ont réussi le pari sécuritaire
Comme sur une mer d’huile, l’armada de 35.000 hommes - jusqu’à 45.000 pour la cérémonie d’ouverture - déployés par le ministère de l’Intérieur…