Les rebelles houthis annoncent que leur chef militaire a été tué au Yémen dans une attaque israélienne

Les rebelles yéménites houthis annoncent la mort de leur chef militaire. Le général Mohammed al-Ghamari, a été tué dans une attaque israélienne, a déclaré jeudi 16 octobre le groupe soutenu par l'Iran. Le mouvement a immédiatement menacé l'Etat hébreu de représailles. "Le combat avec l'ennemi israélien n'est pas terminé", il "recevra une punition dissuasive pour les crimes qu'il a commis", ont promis les rebelles. Les rebelles précisent que Mohammed al-Ghamari a été tué en même temps que d'autres "compagnons" ainsi que son fils de 13 ans, sans toutefois préciser la date.

Mais, selon le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, Mohammed al-Ghamari a "succombé à ses blessures" causées par une frappe israélienne qui avait aussi tué le Premier ministre houthi, Ahmad Ghaleb al-Rahwi, et une dizaine d'autres responsables en août. Ahmad Ghaleb al-Rahwi est le plus haut responsable politique connu des houthis à avoir été tué dans de tels raids depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas en octobre 2023.

"Nous les éliminerons tous", promet Benyamin Nétanyahou

Le Premier ministre israélien a lui déclaré jeudi par le biais d'un communiqué de ses services que le général Mohammed al-Ghamari faisait partie "d'une série de commandants terroristes qui cherchaient à nous nuire et qui ont été éliminés". "Nous les éliminerons tous", a mis en garde Benyamin Nétanyahou. 

Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les houthis affirment agir en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza et mènent régulièrement des attaques aux missiles ou drones sur le territoire israélien, en grande partie interceptés. En riposte, l'armée de l'air israélienne a bombardé plusieurs cibles des houthis à Sanaa, ainsi que dans le nord et l'ouest du Yémen, où les rebelles contrôlent de vastes régions. Les houthis ont récemment dit demeurer en "alerte" après l'annonce d'un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, affirmant suivre de près sa mise en œuvre avant d'envisager de suspendre leurs opérations.