L’éditorial du Figaro: «François Bayrou, la morale d’une injustice»

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L’éditorial du Figaro: «François Bayrou, la morale d’une injustice»

Vincent Trémolet de Villers. Le Figaro

Depuis sept ans, le patron du MoDem a été privé de fonctions qui lui étaient promises pour des faits qu’il n’a pas commis.

Et une, et deux, et trois relaxes! Éric Dupond-Moretti, Olivier Dussopt, François Bayrou: deux ministres et l’une des grandes figures de la majorité ont vécu l’usure des procédures, la pesanteur du soupçon, la présomption médiatique de culpabilité, pour finalement sortir innocents du tribunal. Si les affaires, très différentes, ne sont pas comparables, le symbole mérite que l’on s’y arrête. Cela fait sept ans que François Bayrou vit sous la menace d’une condamnation judiciaire. L’éphémère garde des Sceaux avait choisi de démissionner en 2017 sous le coup d’une simple enquête préliminaire. La vie publique était en pleine ivresse morale. Le Parquet national financier, en poursuivant François Fillon, avait changé le cours de la campagne présidentielle, le «nouveau monde» se contemplait dans le miroir de la «République exemplaire»: c’était la transparence pour tous.

Très vite, pourtant, Emmanuel Macron s’est converti aux charmes du clair-obscur. Il a compris que l’hégémonie du pouvoir judiciaire…

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