Au PS, la stratégie d’apaisement de Mayer-Rossignol, un an après son combat contre Faure

Si Raphaël Glucksmann fait aujourd’hui l’unanimité pour représenter le Parti socialiste aux élections européennes, son nom aurait bien pu passer à la trappe. L’histoire l’a oublié mais la casquette aurait pu revenir à Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen. Le premier secrétaire, Olivier Faure, lui en avait fait la proposition pour trouver une sortie de crise au rocambolesque congrès de janvier 2023. À l’issue des résultats, les deux hommes étaient donnés à touche-touche alors que leurs camps respectifs dénonçaient des fraudes lors du vote. «On ne m’achète pas avec des postes», lui avait répliqué Nicolas Mayer-Rossignol, engagé dans la bataille interne pour protester contre «l’alignement» du PS sur LFI au sein de la Nupes. Le nœud avait finalement été dénoué autrement : Olivier Faure avait été reconduit sur la base du vote des textes d’orientation - sorte de premier tour - où il était arrivé largement en tête.

«Je ne veux pas ressasser»

La vague de tensions, montée très haut à l’hiver 2023, est retombée…

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