Hanouka à l’Élysée: «Vraie laïcité contre fausses polémiques»

Tout un symbole. Emmanuel Macron a, à son corps défendant, «rallumé» le débat si français sur la laïcité, la veille du jour où il entrait dans une cathédrale Notre-Dame qui se remet d’un autre incendie. Pompier des religions ou pyromane de la laïcité, le président de la République? La polémique d’un jour confirme la difficulté des politiques à aborder le fait religieux de manière à la fois ajustée et apaisée.

En trois mois, Emmanuel Macron a froissé deux fois les tenants sourcilleux d’une laïcité «pur sucre». En septembre, en assistant à la messe célébrée par le pape François à Marseille, et cette fois en assistant - sans y procéder lui-même - à l’allumage du chandelier de Hanoukka. Dans les deux cas, assister n’est pas participer personnellement, et encore moins au nom du pays, à une célébration cultuelle.

La laïcité en danger?

Souvent, la contestation d’une simple présence à un événement religieux cache le refus de la visibilité des religions elles-mêmes dans l’espace public. Macron n’a pas célébré Hanouka jeudi…

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