Sommet sur l’Ukraine à l’Élysée : les Européens, combien de divisions ?

Emmanuel Macron persiste à se voir en chef d’orchestre des pays – européens ou pas – qui ne se retrouvent pas dans la position très favorable à Moscou de l’administration Trump. Lundi, le président français avait convié un certain nombre de dirigeants européens ainsi que les responsables de l’Union européenne et de l’Otan pour appréhender cette « accélération ». Mercredi, il a de nouveau organisé une réunion sur l’Ukraine.

La méthode a un défaut originel : c’est le locataire de l’Élysée qui établit la liste des invités, sur la base de critères non assumés, donc flous. En début de semaine, aux côtés de la Grande-Bretagne, d’António Costa, président du Conseil européen, d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, et de Mark Rutte, secrétaire général de l’Otan, figuraient six pays membres de l’Union européenne (Allemagne, Italie, Pologne, Espagne, Pays-Bas et Danemark).

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