DIRECT. Procès de Gérard Depardieu : "Je peux être ordurier, mais je ne suis pas que ça", se défend l'acteur
Au troisième jour du procès de Gérard Depardieu devant le tribunal correctionnel de Paris, mercredi 26 mars, l'acteur de 76 ans a notamment été interrogé sur les faits concernant Sarah (prénom d'emprunt), assistante de réalisation, l'une des deux plaignantes qui accusent le comédien d'agressions sexuelles, lors du tournage du film Les Volets verts, en 2021. Sarah affirme avoir été touchée à trois reprises par l'acteur sur les fesses et la poitrine. "Je me retrouve coincée contre une porte et il m’a mis la main sur la poitrine", a raconté la plaignante. Suivez notre direct.
• L'acteur nie toute agression sexuelle. A de nombreuses reprises, Gérard Depardieu a dit mardi ne pas se rappeler, ne pas comprendre la question. "Je ne vois pas pourquoi j'irais peloter une femme", a déclaré le comédien. "Je ne suis pas un frotteur dans le métro, il y a des tas de vices que je ne connais pas. De là à lui mettre la main aux fesses, c'est quoi ? Je ne suis pas Emile Louis."
• "Ce qui me marque encore, c'est sa sauvagerie." Amélie, décoratrice sur le film, a témoigné mardi et répondu aux questions de la cour. "J'ai été pétrifiée par ses mots, ce gros visage rouge", a-t-elle relaté, interrogée par le président sur le fait de ne pas avoir crié lors de l'agression. "C'est vrai que je n'ai pas eu ce réflexe, ça ne m'était jamais arrivé." "Ce qui me marque encore, c'est sa sauvagerie", a-t-elle ajouté.
De nombreux témoignages. Figure du cinéma français, Gérard Depardieu a été accusé de comportements déplacés par une vingtaine de femmes, mais plusieurs procédures ont été classées en raison de la prescription des faits. La comédienne française Charlotte Arnould, présente dans la salle depuis le début du procès, a par ailleurs porté plainte pour viol en 2018. Le parquet de Paris a requis un procès contre l'acteur.