«Quoi qu'il en coûte...» : quand la crise sanitaire amène Emmanuel Macron à se «réinventer» en mars 2020

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«Quoi qu'il en coûte...» : quand la crise sanitaire amène Emmanuel Macron à se «réinventer» en mars 2020

Le président de la République Emmanuel Macron. Charlotte Paroielle.

LES GRANDS VIRAGES ÉCONOMIQUES (5/5) - Alors que le budget 2024 est placé sous le signe de la fin du «quoi qu'il en coûte», Le Figaro revient sur les changements de cap en matière de politique économique. Le dernier en date a été provoqué par l’émergence de la pandémie début 2020, dont les remèdes économiques sont venus contrecarrer la doctrine libérale du président.

La France n’est pas encore (totalement) sous cloche. Et pourtant. En ce 12 mars 2020, une chape de plomb s’apprête à s’abattre sur le pays. Sans masques, sans restrictions d’ampleur, et bien évidemment sans vaccin, la première vague du Covid-19 submerge le pays. Les cas positifs se multiplient, le nombre de morts est égrené quotidiennement et les services d’urgence se remplissent. Englué dans une réforme des retraites, pour laquelle un 49.3 a été actionné, l’exécutif doit livrer une bataille sanitaire face à un ennemi. À la fois inconnu et invisible. Alors que l’inquiétude grandit, Emmanuel Macron décide de parler à la nation. Ce soir-là, presque 25 millions de Français écoutent l’allocution présidentielle. En quelques jours, la donne a changé. Leur futur quotidien ne dépend plus que d’un seul homme.

Le président prend un air martial. «Nous ne sommes qu'au début de cette épidémie, tonne alors le chef de l’État. Face à cela, la priorité absolue pour notre Nation sera notre santé. Je ne transigerai…

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