Assemblée : en cas de majorité introuvable après les législatives, le pari incertain d’une coalition anti-Rassemblement national

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Assemblée : en cas de majorité introuvable après les législatives, le pari incertain d’une coalition anti-Rassemblement national

Inédite en France depuis le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la large coalition est courante en Italie et en Allemagne. François BOUCHON

DÉCRYPTAGE - En cas d’absence de majorité absolue nationaliste, une partie de la macronie, de la gauche et de la droite imagine déjà un accord pour prolonger le « front républicain » au gouvernement.

La première partie du plan a fonctionné. Avec près de 220 triangulaires transformées en duels sous l’effet des désistements, la gauche, le camp Macron et une partie de la droite espèrent empêcher le Rassemblement national (RN) d’obtenir une majorité absolue de députés, dimanche, à l’issue du second tour des élections législatives anticipées. Si cet objectif est atteint, évitant une cohabitation avec Jordan Bardella et ses alliés, ce « front républicain » se prolongera-t-il en grande coalition anti-RN à l’Assemblée nationale et au gouvernement ?

Certains responsables macronistes, du Nouveau Front populaire (NFP) et des Républicains (LR) se préparent de plus en plus à ce scénario encore incertain sur le plan arithmétique. Inédit en France depuis le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il est courant en Italie et en Allemagne. Chacun a fait ses comptes : après les retraits au nom du « barrage anti-RN », seuls 286 candidats de l’alliance de gauche restent en lice et 240…

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