«Législatives: avec les désistements, place au “macronmélanchonisme”»

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Yves Thréard. Le Figaro.

L’ÉDITORIAL DU FIGARO - L’exécutif a fini par accepter un accord avec LFI. Il n’avait pourtant pas eu de mots assez durs contre le Nouveau Front populaire, coalition «immigrationniste», «antisémite», «on est chez les fous».

Un clip de rap anti-Rassemblement national circule sur les réseaux sociaux. Concentré de propos violents, sexistes, insultants, antisémites, cet appel au meurtre relève moins du débat politique que d’une cour d’assises. Et, quoi qu’en pensent ses auteurs pour se justifier, ce morceau abject a le mérite de montrer jusqu’où peut entraîner la haine de l’autre.

Dans un tout autre registre, à la gauche de la gauche, où on redoute l’arrivée du «fascisme à Matignon», il est une autre voix qui mène le combat. Mais celle-ci est mûrement réfléchie, travaillée, mise en scène. Elle est celle d’un homme qui œuvre sans doute moins pour faire triompher son camp que pour préparer son propre avenir, dans trois ans. Dimanche soir, place de la République, à Paris, Jean-Luc Mélenchon fut le premier à appeler à faire barrage au RN et au désistement en cas de triangulaire au second tour des législatives.

Plusieurs candidats de la majorité vont se retirer ou pourraient bénéficier de cette tambouille électorale

Flanqué de la militante propalestinienne Rima Hassan, aux épaules couvertes d’un keffieh, et le verbe toujours…

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