Face aux manifestations propalestiniennes, la police s’organise

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Dès lundi, des activistes propalestiniens se sont heurtés avec la police dans Paris. SAMI KARAALI / AFP

Depuis lundi, des rassemblements sous tension se transforment en cortèges sauvages difficiles à encadrer. L’extrême gauche est pointée du doigt.

« Stop au génocide ! », « Israël assassin, Macron complice ! » : défilant sous des banderoles alliant violences verbales et provocations, les militants de la cause palestinienne laissent déborder leur colère dans les rues de France. Vent debout contre les bombardements israéliens sur Rafah, ces ultras alimentent une fièvre qui ne retombe pas et que l’extrême gauche entretient avec méthode. Mardi soir, à Paris, ce sont 4500 manifestants qui, selon un chiffrage de la Préfecture de police, ont occupé la place de la République.

Au pied de la statue, les plus « déter » ont déployé des dizaines de drapeaux palestiniens, sans que personne ne sache vraiment qui leur a fournis, avant de partir en cortèges sauvages dans les rues de la capitale. Jusque tard dans la nuit, des groupes mobiles et incontrôlés se sont éparpillés en direction des quartiers de la Bastille et d’Opéra. Courant au milieu du trafic automobile, des activistes sont passés à l’action, le visage masqué, pour certains, par des…

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