Correspondant à Jérusalem
Promise depuis des mois, engagée progressivement, présentée comme la dernière étape de la guerre, la bataille de Rafah s’impose, envers et contre tout, comme une réalité inéluctable. Des chars israéliens ont été vus mardi dans le centre de cette ville palestinienne située dans le sud de la bande de Gaza. Là, comme à proximité du corridor de Philadelphie, la route longeant la frontière égyptienne, des combats opposent les troupes israéliennes aux combattants du Hamas.
La tempête diplomatique et médiatique déclenchée par les images de morts et de blessés dans l’incendie d’un campement, à la suite d’un bombardement israélien près de Rafah, dimanche soir, n’a donc pas dissuadé le gouvernement et l’armée israéliens de poursuivre l’offensive. Mais, conscients de l’impact dévastateur de ce drame sur la scène internationale, responsables politiques et militaires s’efforcent de reprendre la main sur le terrain de la communication, qui est un champ de bataille parmi d’autres…