Face à la «chasse aux sorcières», l’enseignement privé défend son modèle

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L’enseignement catholique (ici, une école primaire catholique à Lyon) représente 95 % des établissements privés sous contrat. ANTOINE BOUREAU/Hans Lucas via AFP

DÉCRYPTAGE - Rapport au vitriol de députés, injonction à la mixité sociale… Attaqués de toutes parts, les établissements sous contrat dénoncent un acharnement «détestable» et assurent «respecter le cadre».

Quelle suite pour le rapport parlementaire Vannier-Weissberg qui, le 2 avril, a étrillé l’enseignement privé sous contrat, à commencer par l’enseignement catholique (95 % du sous-contrat)? Fruit de l’étonnant attelage d’un député Insoumis et d’un autre de la majorité présidentielle (Renaissance), ce document à charge de 175 pages est allé jusqu’à dénoncer un système opaque et «hors de contrôle». De «l’utilisation de fonds publics à d’autres fins que celles prévues» à «l’exploitation possible des niches fiscales», les rapporteurs évoquent largement des «possibilités» de «dérives» et de «détournements», «sans qu’il ne soit possible de déterminer s’il s’agit de fraudes ou de pratiques ponctuelles plus systématiques», écrivent-ils.

Une série de «possibles» qui mettent Philippe Delorme, le secrétaire général de l’enseignement catholique, hors de lui. «Ce n’est pas honnête, assène-t-il. L’objectif est-il de faire naître un soupçon généralisé à notre égard et de jeter l’opprobre sur l’ensemble…

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