Pourquoi La France insoumise cherche à relancer la «guerre scolaire»

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Sur son programme de 2017, on peut lire que le candidat « abrogera les lois Debré, Rocard et Carle qui portent sur le financement des écoles privées ». GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

ANALYSE - Les différentes mesures défendues par Paul Vannier, co-rapporteur d’une mission sur l’éducation tracent une ligne claire : réduire autant que faire se peut l'argent public qui profite à l'école privée.

En première ligne. La charge contre le financement public de l'école privée a été menée tambour battant par le député insoumis Paul Vannier, corapporteur de la mission d'information sur le sujet. Si le rapport parlementaire a été écrit avec un député de la majorité présidentielle, Christopher Weissberg, il ne faut pas s'y tromper : les deux élus ne s'accordent que sur la moitié des recommandations, et Paul Vannier s'illustre par des positions beaucoup plus radicales que son collègue macroniste.

Les différentes mesures défendues en propre par l'Insoumis, très proche de Jean-Luc Mélenchon, tracent une ligne claire : réduire autant que faire se peut l'argent public qui profite à l'école privée. « Je m'inscris dans un courant politique qui fait du principe “fonds publics à l'école public” (sous-entendu : pas d'argent de l'État pour l'école privée, NDLR) un fondamental », a-t-il affiché dans une interview à Libération début avril. Ce principe préside effectivement aux prises…

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