Libre-échange: la France face à ses contradictions

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Sur le Mercosur, l’Élysée s’est vanté, en janvier, d’avoir contraint la Commission européenne à mettre fin aux discussions, sur le point d’aboutir au Brésil. JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN/AFP

DÉCRYPTAGE - Les ambiguïtés sur la poursuite des négociations concernant un accord de l’UE avec le Mercosur nourrissent la confusion et se télescopent avec la campagne pour les élections européennes.

Un accord de libre-échange peut en cacher un autre. La ratification du Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement), l’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada, soumise au vote des sénateurs ce jeudi, pourrait faire les frais d’un débat de plus en plus crispé en France sur les conséquences du libre-échange, promu par l’Union européenne.

En filigrane, un autre projet d’accord de l’UE avec le Mercosur contribue à tendre le face-à-face entre l’exécutif, qui espère la ratification du Ceta, et la quasi-totalité des oppositions. Les ambiguïtés entre Paris et Bruxelles sur la poursuite des négociations, entamées il y a plus de vingt ans, avec ces quatre États d’Amérique latine (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay) nourrissent la confusion, sur fond de crise agricole, qui se télescope avec la campagne pour les élections européennes.

Sur le Mercosur, l’Élysée s’est vanté, en janvier, d’avoir contraint la Commission européenne à mettre fin aux discussions, sur le point d’aboutir…

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