La même ministre, mais avec une feuille de route différente ? Lorsqu’elle avait décroché le maroquin de la Culture en janvier dernier, Rachida Dati s’était montrée déterminée à faire bouger les lignes. D’emblée, la nouvelle locataire de la Rue de Valois avait fait de la fusion des différentes entités de l’audiovisuel public, dossier sensible et maintes fois reporté, l’une de ses priorités. Il fallait, disait-elle, « rassembler les forces » en vue de créer un « pôle puissant » de l’audiovisuel public.
Ce projet d’une fusion de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (RFI, France 24) et l’Institut national de l’audiovisuel (INA) était sur de bons rails au printemps. Le chantier devait avancer en deux temps. Première étape, transitoire, la création d’un holding pour chapeauter France Télévisions et Radio France en 2025. Et, dans la foulée, une fusion dès 2026. Voté en première lecture au Sénat, puis en commission culture à l’Assemblée…