Au Soudan, Washington à la manœuvre avec les pétromonarchies

Le 11 septembre 2025, le « Quad » – composé des États-Unis, de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et de l’Égypte – publiait une déclaration présentant une initiative globale pour résoudre la crise soudanaise. Lancée dans un contexte d’émergence de deux gouvernements parallèles et de menace imminente de fragmentation régionale, cette initiative visait officiellement à mettre fin au conflit armé en cours et à jeter les bases d’une transition politique pacifique.

Derrière cette déclaration apparemment de bon sens et les engagements de principe l’accompagnant, comme l’attachement à « la souveraineté, l’unité et l’intégrité » du Soudan, le rejet de « toute solution militaire au conflit » ou encore « le lancement d’un processus de transition pacifique de neuf mois visant à établir sans heurts un gouvernement légitime dirigé par des civils et bénéficiant de la confiance des citoyens soudanais », se cachent bien des chausse-trapes.

À commencer par la composition même de...