«Il y a urgence»: pourquoi la France tarde à se doter de nouveaux studios de cinéma

Réservé aux abonnés

«Il y a urgence»: pourquoi la France tarde à se doter de nouveaux studios de cinéma

Des extérieurs d’immeubles et rues de Paris reconstitués chez TSF studios et backlot 77, sur l’aérodrome de Coulommiers-Voisins, en Seine-et-Marne. SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro

ENQUÊTE - Si les plateaux de tournage sont pris d’assaut, le plan de l’Élysée pour en construire davantage patine. Pendant ce temps, les rivaux étrangers bâtissent des «Cinecitta».

Dans le prologue de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Zinédine Zidane traverse un rond-point encombré de DS, de combi Volkswagen, de 4L et de Coccinelle, un clin d’œil à Playtime de Jacques Tati saupoudré des couleurs chères à Jacques Demy. L’illusion est parfaite, car tout est faux, même le Stade de France!

À 60 kilomètres de là, à Coulommiers, des quartiers entiers de Paris ont jailli de terre. Sur un hectare et demi, on déambule au milieu de façades haussmanniennes, de ruelles de Montmartre et de Belleville. Le chef décorateur Johann George (Pupille et Elle l’adore, de Jeanne Herry) a fait un travail remarquable. «L’arrière des façades est articulée d’imposantes ossatures en bois avec juste 5 mètres de profondeur pour permettre à un acteur de regarder par la fenêtre et faire croire qu’il est chez lui, s’amuse-t-il (en réalité, à part des champs d’herbes à perte de vue, il n’y a rien). Vous avez ici la quintessence de l’esprit parisien. Tous les styles architecturaux de 1850…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 92% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous