Au Brésil, l’État vole au secours de ses compagnies aériennes surendettées

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Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva Adriano Machado / REUTERS

Le secteur est jugé prioritaire dans un pays continent dépourvu de chemin de fer dont les routes sont en piteux état.

L’État à la rescousse. Mi-septembre, le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a promulgué une loi sur le tourisme dont l’une des mesures phares est de permettre aux compagnies aériennes d’accéder à 6 milliards de réais (1 milliard d’euros) de prêts. Une initiative accueillie avec enthousiasme par les entreprises enlisées dans une crise aggravée par la pandémie de Covid-19, quand nombre de vols avaient été annulés. Aux manettes à l’époque, le gouvernement de Jair Bolsonaro (2019-2023) avait fait peu pour venir en aide au secteur de l’aviation, pourtant considéré comme fondamental dans ce pays à taille continentale où le réseau ferroviaire est très peu développé et avec des routes souvent en très mauvais état.

La nouvelle loi permet aux compagnies aériennes d’emprunter les ressources du Fonds national de l’aviation civile afin qu’elles puissent renouveler leurs flottes et desservir davantage de villes, selon un communiqué du gouvernement. Lié au ministère des ports et…

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