Antisémitisme: le «passage de témoin maléfique» entre le RN et LFI

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Ambigu sur le caractère terroriste du Hamas, Jean-Luc Mélenchon a, en multipliant les saillies provocantes, permis à Marine Le Pen d’accélérer la « dédiabolisation » du RN sur la question de l’antisémitisme. AFP / STEPHANE DE SAKUTIN / AFP / DENIS CHARLET

DÉCRYPTAGE - Un an après l’attaque terroriste du 7 octobre, l’antisémitisme a explosé en France. Le parti de Jean-Luc Mélenchon est accusé de souffler sur les braises.

À l’heure où le monde s’apprête à commémorer l’attaque du Hamas contre Israël, qui a fait près de 1200 victimes, dont 43 Français, un constat domine : l’antisémitisme a fait depuis un an son grand retour dans l’Hexagone. Dans les actes, bien sûr. Mais aussi dans les mots. Un climat délétère pour lequel un mouvement est tenu pour responsable : La France insoumise.

Du communiqué publié dans les heures qui ont suivi l’assaut du 7 octobre 2023 aux sous-entendus explicites de Jean-Luc Mélenchon, en passant par la mansuétude de certaines figures à l’égard de groupes terroristes, cette gauche radicale s’est petit à petit mise au ban de la classe politique. Au point d’avoir endossé le costume de « parti repoussoir » jusque-là accolé au Rassemblement national (ex-Front national). « Entre les deux, c’est LFI qui apparaît comme le plus inquiétant », souligne Frédéric Dabi, directeur général opinion de l’Ifop. 

Si une série d’éléments…

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