Les 6 meilleures capes de pluie testées par la rédaction

La collab Sœur x K-Way, la plus désirable

Vanessa, 48 ans : « Je fais du vélo à Paris depuis trente ans, je n’ai pas trouvé mieux que cette cape, à part peut-être le ciré Guy Cotten, mais en ville je préfère être mouillée que d’avoir l’air d’une Bretonne en goguette. Là, elle réussit le pari de ne pas casser l’allure, ce qui est une gageure pour une cape imperméable. On m’arrête au feu rouge pour me demander où je l’ai trouvée ! Ce que j’apprécie vraiment, c’est sa longueur, elle descend jusqu’à mi-mollet. Donc, sur ma selle, elle couvre les jambes jusqu’aux chevilles, je n’ai que le bout des escarpins qui dépassent et reçoivent quelques gouttes. Elle est taillée dans une matière développée spécialement pour cette capsule, très déperlante. Elle est très légère et ample (ce qui oblige en revanche à bien la fermer sinon elle risque de se prendre dans la roue arrière), et supporte une mini doudoune ou un manteau en laine glissés en dessous. Mention spéciale enfin pour sa capuche, suffisamment large pour passer au-dessus du casque et braver les grosses averses! »

La Longer Jacket de Rains, la plus familiale

Noémie, 41 ans. « Je la porte depuis plusieurs années et je dois dire qu’elle est très pratique : boutonnée de haut en bas (je déteste les parkas qu’on doit enfiler), tissu bien déperlant, capuche à visière, poches à rabas... J’avais déjà le modèle original, mais j’ai racheté récemment la version plus longue, en gris, taille M, comme ça, il dépanne toute la famille, moi, mon mari, les (grands) enfants... Avec le temps de septembre et octobre dernier, je ne l'ai pas lâchée et j’étais franchement bien protégée. Bon sauf le jour de l’averse dantesque, mais quelle veste aurait pu tenir? »

La parka Loewe x On, la plus griffée

Valérie, 45 ans. « Quand je la mets, mon mari se moque régulièrement de moi, en me demandant si je pars en opération Covid. Effectivement, le blanc et la capuche me donnent un petit air d’aide-soignante dans un service infectiologie. Mais, la couleur immaculée me rend aussi plus visible sur la route qu’avec un modèle noir ou une couleur sombre et c’est toujours plus chic que le jaune ou le orange fluo, trop « agent de la DDE » pour moi (chacun son truc) des autres capes de pluie. Mais son meilleur atout, c’est son poids : elle ne pèse rien, sa matière technique est légère comme une plume et fine comme du papier à cigarettes. Elle ne prend pas de place dans mon sac, une fois roulée en boule quand il ne pleut plus. Et ça, ça n’a pas de prix – car il est vrai qu’elle n’est pas donnée ! »

Le manteau Blocktech d’Uniqlo, le plus basique

Zoé, 17 ans. «La capuche n’est pas géniale, elle tombe tout le temps, c’est énervant... Mais sinon, il est cool, les poches sont grandes, je peux y mettre plein de trucs (mes clefs, des chewing-gums, des mouchoirs, mon pass Navigo, une pince à cheveux...). Et je reconnais qu’il est vraiment imperméable, même quand c’était le déluge à Paris le mois dernier. Mon père me l’a empruntée récemment pour se protéger à vélo, il m’a dit qu’il l’avait trouvé un peu courte, il avait le bas de son pantalon trempé.»

La cape léopard de Vivi Mari, la plus imprimée

Agathe, 35 ans. «Elle est aussi pratique sur la plage ou en balade dans la forêt, quand il pleut, qu’en ville quand je dois braver une averse pour me rendre à un rendez-vous. Je l’ai depuis deux ans, et je l’aime toujours autant car non seulement elle est efficace, mais en plus elle est belle! J’ai essayé beaucoup de modèles, souvent moches, et je bloque sur le fait de porter le bon jean, des belles boots, un top branché, un bijou cool et de mettre par-dessus tout cela un imperméable affreux... Bon, son seul défaut que je veux bien reconnaître, mais que partagent toutes les capes de pluie, c’est qu’elle n’est pas très respirante... Elle protège de la pluie mais pas de la transpiration ! Donc il ne faut pas être en retard et avoir à courir. »

Le poncho fluo de Décathlon, le plus sécurité routière

Diane, 56 ans. «Ce n’est pas la plus belle cape, c’est vrai, mais je m’en moque car je me déplace toujours avec un grand cabas dans lequel je la glisse dès que j’arrive quelque part. J’ai même le pantalon assorti, rangé dans mon cabas justement, en cas de fortes averses. J’ai choisi ce modèle pour son prix abordable (ça permet de la renouveler dès que l’imperméabilité est moins bonne) mais surtout pour sa couleur fluo, afin d’être vue des automobilistes, des autres cyclistes. Bien que j’aie l’habitude de faire du vélo à Paris, je trouve que la circulation est de plus en plus dangereuse. Je me sens plus en sécurité avec cette couleur sur le dos.»