Nouveau week-end, nouveaux coups de feu à Nantes. Vendredi 21 février, vers 23 heures, une série de détonations a éclaté boulevard Auguste Péneau, quartier de Doulon-Bottière, dans l’ouest de la ville. Si les circonstances et les auteurs des tirs restent inconnus, les conséquences de ces coups de feu n’ont rien d’une abstraction. Des impacts de balle ont ainsi été découverts sur une maison. Ils se sont logés sur le volet d’une vitre, manquant - à quelques centimètres près - de pénétrer dans l’habitation.
D’après nos confrères de Presse Océan , la police nantaise procédait samedi matin à l’enquête de voisinage et à l’audition des éventuels témoins de la scène. Aucun blessé n’est à déplorer à la suite de ce dernier épisode de coups de feu.
Augmentation des coups de feu en 2024
La semaine précédente, deux personnes avaient été blessées par balles, dans le nord de Nantes. Elles avaient été légèrement atteintes par des tirs, lundi 17 février en fin de journée, alors qu’elles passaient en voiture dans une rue voisine de la maison d’arrêt de l’agglomération. Les victimes avaient pu sortir le soir même du CHU de Nantes, où elles avaient été transportées par les secours.
L’automne dernier, la cité des ducs avait aussi connu une vague importante de coups de feu, avec des séquences de tirs presque quotidiens vers la mi-octobre. La préfecture de Loire-Atlantique a reconnu, début février, un accroissement net de ces épisodes de tir par armes à feu au cours de l’année 2024, avec des chiffes qui tutoient le record départemental de 2021 et viennent jeter une ombre sur la légère diminution de la délinquance générale et des cambriolages.