Il y a quelques mois dans le centre de Mexico les restes d’un faucon paré d’or ont été exhumés. C’est la dernière trouvaille en date des archéologues qui fouillent sous la place de la Constitution, là où les conquistadors ont rasé le principal temple de l’empire aztèque pour ériger la cathédrale de l’Assomption de Marie.
Dans ce haut lieu du monde précolombien de Mésoamérique, les découvertes surgissent sans cesse depuis 1978, quand a été mis au jour un immense disque de pierre gravée symbolisant Coyolxauhqui, la déesse de la Lune. Cette pièce monumentale a tout enclenché. Un musée archéologique a quasiment été bâti autour.
Conséquence d’une bonne collaboration avec l’Institut national d’anthropologie et d’histoire de Mexico, la France a aujourd’hui l’honneur de dévoiler les objets les plus récemment déterrés. Même les Mexicains n’ont pas encore vu ces trésors exposés à partir du 3 avril dans la vaste galerie du rez-de-jardin au Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Ils sont pourtant constitutifs…