Meghan Markle a-t-elle flirté avec William ? «Ces gestes trop tactiles mettaient le prince mal à l’aise»

«Les faiblesses du roi ? Les caprices du prince Andrew ? Les exigences de Meghan ? Personne ne connaît mieux la monarchie que les courtisans et les serviteurs qui vivent au sein de la bulle royale», promet The Times  dans les premières lignes de son enquête, publiée le 6 février. Le journaliste Tom Quinn est en effet parti à la rencontre de nombreuses sources pour tisser son récit et donner une image plus véridique des membres œuvrant au sein du palais. Meghan Markle y apparaît alors sous un jour plus complexe que celui façonné par les tabloïds après son mariage avec le prince Harry.

Née à Los Angeles, aux États-Unis, d’une famille peu aisée, l’ancienne actrice américaine a été propulsée du jour au lendemain au Royaume-Uni, dans un monde royal régi par des codes et des traditions, bien loin de sa propre éducation. Parmi ces nombreuses règles, la retenue et la pudeur occupent une place centrale. D’abord perçue comme «une bouffée d’air frais» par Kate et William, Meghan aurait vite déconcerté le couple princier par son comportement jugé trop démonstratif.

Ses gestes spontanés et ses accolades seraient ainsi rapidement devenus une source de malaise et de tensions au sein du palais. The Times rapporte que «Kate, William et Charles avaient tendance à tressaillir lorsqu’elle s’approchait pour un câlin». Blessée par ces réactions, Meghan aurait confié ne pas comprendre cette froideur : «En Californie, tout le monde fait des câlins à tout le monde.» Un jour, elle aurait même tenté d’étreindre un écuyer particulièrement guindé, qui, selon un témoin, «a tressailli comme si elle avait essayé de lui donner un coup dans l’œil».

Des rumeurs persistantes

Très vite, des rumeurs se seraient propagées, suggérant que l’épouse du prince Harry aurait eu des vues sur son beau-frère, le prince William. Un ancien employé raconte : «Ces manières trop tactiles mettaient William mal à l’aise, car Meghan le serrait dans ses bras pratiquement à chaque fois qu’ils se croisaient.» Les étreintes et bises sur la joue auraient alimenté certains bruits de couloir, allant jusqu’à évoquer un possible flirt. «Ce n’était manifestement pas le cas, mais l’atmosphère tendue causée par toute cette sensibilité (et les ragots qui en résultaient) a approfondi le fossé entre les frères», précise l’une des sources.

De son côté, Meghan Markle n’en était pas moins déconcertée. Selon l’enquête, elle percevait les différences de personnalité entre son époux et son beau-frère comme irréconciliables : William, rigide et protocolaire, aurait hérité de la froideur de son père, tandis qu’Harry, plus spontané et instinctif, lui rappelait Lady Diana. Un membre du personnel se souvient qu’elle plaisantait souvent sur ce contraste : «Harry n’a pas les mêmes parents que William. Lui, au moins, il n’est pas pompeux, il est détendu.»

Des demandes absurdes

Au-delà de ses maladresses, Meghan Markle aurait, par ailleurs, eu du mal à supporter les rigidités de la cour. Un ancien membre de son équipe confie à The Times : «Meghan n’aimait vraiment pas la hiérarchie. De nombreuses règles semblaient inutiles, certaines n’existaient que pour protéger le statut privilégié de chaque membre supérieur de la famille. Ces derniers sont d’ailleurs assez capricieux : si l’un d’eux reçoit un stylo en or ou une voiture, alors ils en veulent tous un. Meghan trouvait qu’ils se comportaient comme des enfants.» Dans son enquête, le journaliste Tom Quinn révèle aussi des anecdotes sur les exigences extravagantes de certains membres de la famille. Le prince Andrew, par exemple, fils de la reine Elizabeth II et frère de Charles III, aurait demandé la mutation d’un employé parce qu’il n’aimait pas un grain de beauté sur son visage. Une autre fois, il aurait reclassé un homme sous prétexte qu’il portait une cravate en nylon.

Enfin, si Meghan Markle n’avait pas les mêmes demandes absurdes, son rapport au personnel du palais a pour autant souvent été critiqué. Certains employés évoquant notamment son attitude ambivalente, oscillant entre une amabilité excessive et des exigences jugées démesurées : «Une minute, elle était très amicale, peut-être même trop, serrant le personnel dans ses bras et cherchant à se lier d’amitié avec lui. La minute suivante, elle était irritée si on ne lui répondait pas immédiatement, à toute heure du jour et de la nuit», conclut l’un d’eux.