Un traitement semble pour la première fois en vue pour la forme atrophique de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), l’une des premières causes de malvoyance et de quasi-cécité en France chez les plus de 50 ans, révèle une étude clinique présentée au dernier congrès de l’Association américaine d’ophtalmologie. « Globalement, les patients traités sont moins nombreux à perdre de la vision au bout d’un an que ceux non traités », note Nicolas Leveziel, ophtalmologue au CHU de Poitiers et chercheur à l’Inserm (Unité 1084).
En 2006, une révolution thérapeutique a permis de soigner efficacement la forme dite « humide » de la DMLA, qui se caractérise par la prolifération pathologique de vaisseaux sanguins sous la macula, la zone centrale de la rétine essentielle à la vue. L’injection régulière dans l’œil d’un anticorps bloquant un facteur de croissance des vaisseaux peut freiner cette prolifération et la perte progressive de la vue chez les personnes…